Zombie, Bande dessinée, le premier réflexe à avoir est de penser à Walking Dead du Trio Kirkman-Moore-Adlard (qui devient trop rapidement le duo Kirkman-Adlard !) publié dès 2007 aux éditions Delcourt. L’histoire intéressante à découvrir d’un policier blessé dans le cadre de sa profession et qui tombe dans un coma jusqu’à se réveiller dans un monde où des zombies on commencés à fleurir par-ci, par-là. Voilà l’aventure à peine commencée du héros : Rick, perdu puisqu’il n’a rien pu suivre des derniers évènements. Se mettre en quête de sa femme et de son fils devient alors sa priorité absolue et aucun zombie ne l’empêchera de les retrouver.
Sans dévoiler totalement l’histoire, se retrouver chef d’une bande d’une dizaine de personne adultes et enfants confondus deviennent ensuite ses attributions et malgré quelques pertes, Rick fera ce qu’il sera nécessaire pour assurer la survie de son groupe. Armés et presque sans cœurs, ils chercheront encore et encore un lieu où vivre en sécurité. Pour au moins quelques jours…

Dans la même branche et toujours aux mêmes éditions, 28 Jours Plus Tard est alors incontournable. Le premier tome traitant des évènements s’étant passés entre le premier et le vingt-huitième jour. Comment les zombies furent créés, par qui, pourquoi ? Une bonne idée qui sera suivie de plusieurs autres tomes plus centrés sur les survivants. Tels que Selena, rescapée mais prête à y retourner pour les besoins d’un journaliste à la recherche d’une bonne histoire.

Toujours dans le style du Comic, mais bien trop français, Rockabilly Zombie Superstar est extra. Avec en héro un sosie D’Elvis qui se fait mordre par un zombie. Sans en dévoiler l’intrigue, on saisit bien tous les choix qu’il va devoir faire alors : manger son horrible ex-femme qui ne lui avait jusqu’à présent jamais fait de cadeau. Le style y est détendu et foncièrement comique, on prend vite goût à suivre les aventures détraquées d’un sosie flingué du King.

Parlons aussi de l’immanquable The Goon. Le Goon c’est un gros bras qui fait quatre fois la taille de n’importe qui. Et pour ne rien arranger, c’est un mafieux à la botte du clan Labrazio. Certe, il n’est pas zombies, mais le clan adverse l’est. Et eux non plus ne lâcheront pas la grappe pour rien au monde. Totalement décalé, c'est un prêtre fou qui prend le contrôle de ces morts-vivants qui ont la possibilité de parler.

Plus drôle et moins Zombie, Zombillénium. Et bien plus centré sur un loup-garou-vampire que, réellement, les morts-vivants, il n’en reste pas moins une très bonne bande-dessinée française. Dedans, la parodie y est, traitant d’un Mickael Jackson nommé José qui n’aime que la scène... Même s’il est bien le seul. Le côté quelque peu manipulateur de certains d'entre eux rentrera même en jeu. Au détriment du héros !

Sur la base du livre Orgueil & Préjugés et Zombies, son comic est très bien fait. Par le dessinateur de Buffy, les personnages sont superbes et on visualise bien les scènes du livre. Sans se répéter, la base étant celle du livre, les évènements se déroulent précisément comme dans celui-ci et même s’il n’y a alors aucune surprise, on s’attache à tous les éléments grâce à une grande fidélité dans la narration. Et puis le petit sourire en coin d'Elizabeth ne devraient pas laisser Mr Darcy si froid. On y croit, on y croit.

Puis, dans un style radicalement différent et dans un format qui pourrait laisser perplexe, voici un petit Manga très bien dessiné : High School of The Dead. Suivant la trame habituelle d’un bon comic avec des Zombies presque stupides et des effusions de sang à ne plus savoir où se mettre, HotD mérite un petit applaudissement. Y suivre quelques adolescents réfugiés et leurs professeurs à travers la ville à la recherche de proches ne fait pas forcément preuve d’originalité. Mais le mérite est dû : les morts-vivants sont aveugles. Même pas banale ! Eh ouais. Pas un bruit et peut-être qu’ils survivront !?