Plutôt fusil scié ou bonne vieille hachette de sécurité ? Voilà, c’est à vous de voir. Vous êtes celui qui défriche du zombie et le premier qui se met en travers du chemin recevra ce qu’il mérite. À savoir : un coup dans la cervelle, histoire qu’il ne revienne pas à la vie après !

Resident Evil est sans conteste ce qui marque le plus le genre. Raccon City, Umbrella Corporation. On n’a qu’à les citer pour comprendre de quoi il s’agit. Et le choix de carrière (facile ou non) permet de choisir son personnage. Et ça, ça devait être une belle innovation pour l’époque dans le genre du survival-horror. Et ses nombreuses suites, pas toujours aussi bien faites que le premier opus, ne gâche en rien le plaisir de pulvériser des morts-vivants sous différents modes (comme avec Resident Evil Zero où il y a la possibilité de changer de personnage comme on le souhaite ou avec Resident Evil 4 où le personnage est vu uniquement de dos pour un tir de visée). Avec ça, Resident Evil sera encore cité pour quelques années.

À côté de cette grande saga, voici la présentation du tout petit ObsCure du studio de développement français Hydravision. Dans ce jeu, mené à la manière d’un teen-ager movie, le joueur se retrouve à se balader dans un lycée à la nuit tombée pour retrouver un ami perdu on ne sait trop où. La possibilité entre cinq personnages est alors offerte, chacun ayant ses propres attributions. Et voilà que les adolescents découvrent d’horribles choses sur ce que le proviseur a pu faire, cherchant à dépasser la nature même du monde. Alors les jeunes se retrouvent à évincer d’horribles petites bestioles pullulante et des cobayes zombifiés à coup de fusil deux coups et de batte de baseball tout en résolvant l’énigme entourant les murs de leur établissement. Enfin, un bon petit survival pas tellement effrayant mais qui nous permet tout de même de jouer à deux (et ça, sur une bonne vieille PS2, c’est pas forcément donné).

Passons alors à Dead Rising. Le jeu, malgré la visible horreur des morts-vivants, reste tout de même assez amusant. Il n’y a que dans ce jeu qu’on peut éclater du Zombie avec un sac à main ou un pistolet à eau. Bon ok, on en a pour une heure, mais quand on n’a pas de Tomahawk, ça sauve la vie ! Dedans, on incarne Chuck Greene, père d’une petite blondinette. Et il n’hésitera pas à faire tous les sacrifices pour lui sauver la vie. Dans sa suite, la recette est la même, avec toujours autant de survivants à sauver et une petite Kate qui a besoin de ses médicaments !

Et, afin de les citer pour les citer, The House of the Dead et ses monstres-zombies réalise une belle performance, malgré des suites plus que passables. Tir à la première personne pour killer du monstre tout en évitant de faire du mal à des civils qui passent par là, pas simple. Et pourtant, les suites suivent le même esprit et garde en mémoire le bon style effrayant du premier titre.

Évidemment, Call of Duty et son mode zombie sont tout autant mémorable. Petit bonus du titre depuis World at War (CoD 5) il permet un mode multi-joueurs où, sans coopération, l’équipe n’avancera pas. Réanimer des camarades, éloigner les hordes de zombies nazis (puisque contaminés par un étrange virus…) ne sera alors pas une mince affaire. Développer encore et encore, le mode Zombies est vraiment exceptionnelle puisqu’il n’y a une fin qu’une fois tous les joueurs morts.

 
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